Dossier de presse
Lorsque l’on évoque les artistes du Reggae, un nom s’impose : celui de Bob Marley. Sitôt Marley cité, c’est le nom de Burning Spear qui revient le plus souvent comme véritable garant de la tradition roots rasta jamaïcaine. De l’encre a coulé au sujet de Burning Spear ces dernières années car Winston Rodney a fait le choix, après quelques déboires avec ses partenaires professionnels (labels et distributeurs), de dénoncer tous ses contrats et reprendre sa liberté. « I-Man a free man » comme il l’a toujours dit. Burning Spear contrôle désormais tout son réseau commercial et a repressé la (quasi) totalité de son catalogue sous la bannière Burning Music Productions.
Burning Spear a déjà dépassé le statut d’artiste pour se diriger vers celui de légende. Avec une carrière débutée en 1969 au Studio 1 avec le titre Door Peep, Spear fête cette année son 40ème anniversaire dans la musique. Fort d’une discographie de 50 albums ( !) dont les chefs d’oeuvre « Rocking Time », « Marcus Garvey / Garvey’s Ghost », « Man in the Hills » ou encore « Calling Rastafari » qui lui valut son premier Grammy-Award en 2000.
L’album « Free Man » fut lui aussi nominé aux Grammy 2003. Une carrière impressionnante, une longévité inégalée et une qualité artistique indéniable caractérisent le parcours de Winston Rodney. Natif de St Ann’s Bay sur la côte Nord jamaïcaine, Burning Spear entretient une relation particulière avec la Jamaïque, laquelle aime lui reprocher de s’être exilé à New York mais lui témoigne un profond respect lors de ses nombreux séjours sur l’île, il y possède d’ailleurs l’ancienne maison de Lee Perry. Toujours resté fidèle à son pays et à ses principes rastas, Burning Spear accorde une attention toute particulière à ses fans partout dans le monde. S’il a parcouru tout ce chemin, c’est grâce au soutien de ses fans aime-t-il le répéter. Après la sortie de son album « Our Music » en 2005 (toute première Burning Music Production), Burning Spear est de retour avec « Jah is Real ».
Cet album a été enregistré et mixé au Magic Shop Studio de New York par Chris Daley. On retrouve les riddims inédits et puissants et le Burning Sound. Venus se joindre au casting, on appréciera les participations des légendaires Bootsy Collins (basse) et Bernie Worrell (clavier). 13 titres inédits et un bonus track composent ce nouvel opus. Parmi les thèmes abordés, on retrouve les sujets comme le besoin de rester libre (No Compromise), la foi immuable en Jah Rastafari (Jah is Real), l’amour, le partage, l’unité (One Africa) mais aussi des thèmes précis très concrets. Parmi eux, The Cruise, une expérience inédite pour Burning Spear relatant une croisière musicale. Il raconte dans le titre 700 Strong le concert-événement qu’il organisa en 2006 au Marcus Garvey’s Youth Club (St Ann’s Bay, JA). Un concert privé réservé à 700 privilégiés de par le monde qui se sont vus tirés au sort sur le site web de Burning Spear. On retrouve régulièrement dans les lyrics du javelot enflammé des références précises au marché de la musique et à ses dangers (You Were Wrong, Wickedness…), expliquant ainsi mieux à ses fans son envie d’indépendance tout en restant lui-même : « I’m just a man, not a rich man, a rastaman ! » se justifie-t-il dans Run for your Life. Avec « Jah is Real », Burning Spear écrit une nouvelle page de son histoire et de celle du reggae.
TRACKLIST :
1 - The Cruise
2 - Step It
3 - You Were Wrong
4 - Run for Your Life
5 - Jah Is Real
6 - People in High Places
7 - One Africa
8 - Grandfather
9 - Wickedness
10 - Stick to the Plan
11 - No Compromise
12 - 700 Strong
13 - Grassroot
14 - Step It [Remix]
Le site : www.burningspear.net