Un article écrit par ZF
vendredi 14 juillet 2017, par Le Collectif Sistoeurs
Comment as tu commencé vers 22 ans a produire tes propres sons ?
J’ai toujours aimé sortir en boîte, et quand je sortais en boite ou en festival, il m’a toujours manqué quelque-chose. Musicalement je me retrouvais pas toujours dans ce qui passait en boîte, c’était soit trop rapide pour moi soit pas assez “sérieux” au niveau des sonorités. Et en fait j’avais vraiment envie de créer quelque chose de nouveau et de m’exprimer. Donc c’est une des raisons pour lesquelles j’ai commencé à faire de la musique. Sinon, j’ai fait une école de son design où tu apprends à travailler sur les logiciels de production de musique et au final j’ai toujours aimé créer de la musique.
Comment est ce que te vient le processus de création, est ce que tu as besoin de te retrouver seul, ou les sonorités te viennent comme ça ?
Alors vraiment tout seul, je pense pas du tout au public quand je créer. Je ne réfléchis pas à ce qui va marcher ou non, je fais vraiment ce que j’ai envie de faire. Et ensuite, si la musique me plaît le public me suit.
D’où te vient l’idée de mettre toujours des répliques de films comme par exemple The Hobbit, Matrix ou Evil Dead ? Parce que finalement c’est quelque-chose qui te représente vachement.
En fait au niveau des vocales j’ai toujours cherché des choses assez courtes mais en même temps très expressives. Pour moi, ça apporte vraiment quelque chose à la musique, ça apporte une puissance. Il n’a d’ailleurs pas que les films, ça m’arrive de prendre des extraits de jeux vidéos aussi.
Et donc quand tu crées, est ce que tu as d’autre sources d’inspiration que les films ou les jeux vidéos ?
Ça dépend, surtout au début j’ai toujours essayé de ne penser qu’à moi même, mais c’est vrai, au fil du temps, je me repère dans pas mal de styles musicaux différents, par exemple j’aime beaucoup ce que fait Neelix, ou Boy bo Jack, certes ça doit influencer dans mes productions ou dans les futurs productions à venir.
Est ce que tu envisages de nouvelles collaborations comme tu avais effectué dans le passé avec Chapeleiro ?
J’envisage des collaboration avec des gens, mais je ne sait pas si eux sont prêt a collaborer avec moi. Après c’est vrai que j’ai des envies de collaborations mais c’est du haut niveau donc soit j’en ai pas encore parlé, soit j’attends d’abord leur réponse. Par exemple j’aimerai beaucoup travailler avec l’artiste brésilien Aloc ; ça serait le top du top !
Tu as un son qui est assez distinctif, et qui est pourtant en perpétuelle évolution. Comment est-ce que tu le travailles ?
Si le son est propre à moi, je pense que c’est parce que à la base je voulais faire quelque chose qui me ressemble vraiment. Ma carrière a commencée en Janvier 2014, et j’essaie toujours de m’appliquer a faire évoluer mes sons. Je préfère passer 30 jours a me focaliser sur un son et que le travail soit abouti que d’en faire plein. C’est d’ailleurs peut-être pour ça que je sors moins de son en ce moment mais de meilleurs qualité.
Sur ton dernier titre par exemple, The Beat Conductor, tu as choisi de mettre des paroles sur le titre, ce qui est plutôt rare chez toi. Est ce que tu as envie de changement ?
C’est vrai que j’essaie de la nouveauté, j’avais jamais vraiment mis de vrai vocal comme ça et j’ai commencé a y travailler en juin dernier....donc j’ai vraiment mis du temps pour faire ce nouveau morceau.
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