lundi 25 octobre 2004
En octobre 2003 Sistoeurs faisait ses premiers pas. Fécondé in vitro, dans la passion et dans la joie, se prenant les pieds dans la toile, dans son complexe d’oedipe parfois, il s’est dressé pour faire entendre sa voix. A l’école de l’ennui, il a hurlé, brisé les ardoises aux contours définis. Il a grandi. Il est devenu la pierre d’un rêve que l’on fait ricocher, qui finit dans l’eau, que rien ne peut modifier, ni les vagues cybernétiques, ni les années.
Séverine Capeille