mercredi 23 août 2017, par Marlène T.
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Mais pas oublié pour autant
De cocher la case
Les conditions générales de viande
Queue leu leu de trous du cul
Et coloscopie du bande-mou
Le trou de la sécu affiché
A un stade avancé de dilatation
Un homme m’a dit
La sodomie, c’est comme la mort :
Inéluctable !
Serais-je donc immortelle ?
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
J’épilais le ciel
Pour l’assortir à ma calvitie verbale
J’ai les mots qui tombent
Et de profondes lagunes lexicales
J’océan à marée haute
La plage de l’imaginaire poétique
J’invente des histoires pour éviter d’en faire
On travaille à l’émanci-passion
A l’amour sans attaches
Faut de la patience pour rapiécer les corps troués
Et repriser les peaux élimées