Sistoeurs

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Mon con bat

jeudi 27 septembre 2007, par Séverine Capeille


Mon con bat
Trois mots, trois lettres à chaque fois
Que tu es là
Mon con bat
La mesure du corps décomplexé
Sous tes doigts
Mon con bat
Dans une rime équivoquée
La rhétorique de mon combat

Mon con bat
Et je compte parfois jusqu’à trois
Quand je crois
Que toi et moi
Pourraient peut être s’additionner
Sous les draps
Mon con bat
Dans le voile du bal masqué
Danse le tempo de nos ébats

Mon con bat
Les silences et les émois
Et les alinéas
Dans l’agenda
De nos sourires entrechoqués
Cahin-caha
Mon con bat
Dans la cavalcade débauchée
La cadence d’une lambada

Mon con bat
Les hauts mais surtout les bas
Et les froids
Quand tu vas
Sortir de moi pour t’habiller
Et cætera
Mon con bat
Dans l’insomnie de te quitter
La symbolique de mon coma

Mon combat
Les syllabes autour de moi
Et ton vice
Et versa
Qui peut me mettre six pieds
Sous toi
Mon combat
C’est bien de voir le con céder
Au point de percer mon célibat.

7 Messages de forum

  • > Mon con bat

    27 septembre 2007 23:17, par jluc
    J’aime définitivement ce que tu écris.Déjà le tempo fleurit ... Biz
  • > Mon con bat

    28 septembre 2007 09:43, par DAR8
    avec un titre comme ça, je ne m’attendais pas un récit d’ébat amoureux, mais plutôt à un débat sur la violence conjugale. J’ai été à coté de la plaque, je ne dois pas être assez littéraire ! :P Pourquoi ton partenaire est un con ? et que bat-il en dehors des barrières qui préservent "ton célibat" ?
    • > Mon con bat 28 septembre 2007 10:27, par Séverine Capeille
      Lui ? Ben il s’en bat...les couilles !
    • > Mon con bat 25 août 2009 18:20
      dar8, juste pour info un con c’est un sexe de femme aussi... faudrait voir à t’instruire dans le domaine littéro-sexuel !!!!
  • > Mon con bat

    28 septembre 2007 10:09, par kriss
    Trop beau ton poeme sistoeur !! On reconnait bien ici ta plume et ta griffe bisou sistoeur from Panam
  • Mon con bat

    29 juillet 2008 10:18, par Central Scrutenizzer

    Beau... un plus un n’y font pas toujours deux ni un ni trois... trois temps comme l’inexorable montée du plaisir, comme la syncope qui... un corps qui ne peut marcher au pas :

    j’aime ce texte !

    Longue vie à nos sistoeurs !

    • Mon con bat 30 septembre 2008 22:05, par m.ToxiKi
      Je dirais tout simplement MAGNIFIQUE, pête sa grand-mère ! Bravo formidable j’aime beaucoup

      Voir en ligne : mon désir


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