mercredi 29 mars 2017, par Marlène T.
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Ça devient vite assommant, un spectacle ni-son-ni-lumière
L’horizon chauve d’une lune à zéro
Les nuances et les dégradés
L’intendance sentimentale
Le charme discret des valises sous les yeux
J’ai des bagages pleins de rêves
Mais aucun lieu de villégiature où les déposer
Je prête à confusion
J’emprunte à profusion
Je bosse en sous-marin à la cour des contes de fée
Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Pas besoin de mobile valable pour tuer le temps
On est tous un peu rat de laboratoire sans le savoir
Imbroglios, subterfuges
Et tout ce qui favorise la croissance rapide du mépris
Les gestes mécaniques rouillés
Le porno chic, l’érotisme égotique
On confond parfois les reliefs de l’usure avec le paysage