mardi 24 mai 2016, par Séverine Capeille
On avait eu quelques signes. Oui, il faut avouer qu’on avait eu des mails, des alertes, des rappels de plus en plus insistants concernant la base de données. On les avait ignorés avec toute l’insolence de celles qui refusent d’admettre qu’elles ont pris du poids. Et puis, un matin, alors qu’on se réjouissait à l’idée de mettre une nouveauté, patatra ! On a fait la même tête que celles qui se retrouvent avec leur fermeture éclair cassée entre les doigts. Impossible de publier quoi que ce soit.
Rien.
Que dalle.
Nada.
Il a donc fallu se rendre à l’évidence. Avec ses 862 articles et 260 brèves, Sistoeurs était à l’étroit dans sa CULOTTE. En cette douzième année d’existence, il était grand temps de passer à la taille supérieure et d’offrir à nos po(po)tins un plus large espace de stockage.
Alors, on a pris la taille XXL.
On n’a pas hésité.
On a mis le paquet pour se refaire une bonté.
Sistoeurs peut désormais publier plus de textes, d’images, de vidéos, bref, plus de contenu pour ses lectrices et lecteurs toujours plus nombreux. Car les statistiques sont formelles : on observe une progression constante de la fréquentation du site et le mois d’avril 2016 a enregistré une moyenne de 1400 visites par jour.
Bon. On n’aime pas les calculs.
Mais ça fait beaucoup.
Surtout pour un petit site comme nous.
Il faut dire que notre belle EQUIPE ne cesse de s’agrandir.
CHLOË SUNKY a fait une entrée fracassante avec son texte CEDRIC, CREVARD CYNIQUE qui s’est placé en première position des articles les plus lus sur le webzine. Encouragée par ce succès, elle n’exclut d’ailleurs pas la possibilité de diffuser d’autres chapitres de son analyse du « Pervers Narcissique pour les Nulles », ce qui réjouira sûrement ses FOLLOWERS autant que nous.
PHILIPPE AZARD (auteur du roman « Les mélodies de la chasse d’eau », Bookless-éditions, 2015) est désormais devenu un habitué du COIN DES BROTHOEURS et JEAN-PHILIPPE COSTES
(auteur de l’excellent ouvrage « Les subversifs hollywoodiens. L’esprit critique du cinéma grand public », Montréal, Editions Liber, 2015) nous a permis de redécouvrir Allan Dwan, un féministe hollywoodien.
Notre rubrique ALPHABET s’est achevée en mars dernier avec la
lettre A, littéralement pliée sous le poids de la responsabilité. Les autres membres de sa famille, loin d’être plus équilibrés, ont néanmoins été plébiscités : on pense au romantique J et au gentil I
; à l’explosif H
et au facétieux P.
On pense à M.
On voudrait lui répondre.
Lui parler d’amour et de choses tendres…
Mais c’est la rubrique PROSE HACK qui est, de loin, la plus représentative de nos proses préférées. Reconnaissons que nous publions moins de POÉSIE
ces derniers temps… Il faut croire que c’est l’époque qui veut cela.
Une époque formidable.
Vraiment fooormidable.
Fort minable…
On n’actualise même plus la rubrique ANOR MÂLE. Car tout l’est devenu.
Anormal.
Partout.
Tout le temps.
On ne sait plus par quoi commencer. On ne sait même plus où se situer. A la droite de la gauche ? A la gauche de la droite ? Au milieu des huées, et nos ailes de géants nous empêchent de marcher ?
On se heurte à une voiture de flics incendiée.
Nos questions valsent dans des tourbillons lacrymogènes.
Alors, on cherche du réconfort dans la MUSIQUE, des réponses dans la LITTÉRATURE, et de l’espoir dans nos ERRANCES. On cherche…
L’ÂME.
Trois lettres pour une Humanité
Qu’on aimerait bien pouvoir sauver.