jeudi 5 janvier 2006, par Franca Maï
Remisé pour l’éternité au musée des horreurs, fréquentant immobilement le paon endimanché des cent jours fatidiques et le sourd-muet radoteur, le nabot crucifié par des caméras de surveillance ferait tordre de rire les boyaux des enfants au sang mélangé, en liesse.
Le nouveau spectacle s’intitulerait : « farces et attrapes démocratiques »
La musique diffusée cracherait un son copyleft , les décibels libres et festifs perturberaient la courbe d’appétence des maquignons industriels transformant leur bible DADVSI en rouleau de papier hygiénique.
Ménigon et les membres d’Action Directe respireraient à l’air d’évasion leur crépuscule d’humains, rendant leurs lettres de noblesse à une justice arbitraire et vengeresse.
Les violences conjugales stopperaient leur massacre de quatre cents femmes tuées annuellement, en cuvant l’élixir des mirages alcoolisés dans la douceur ouatée d’un sevrage bénéfique à l’harmonie.
Les enfants protégés des déviances adultes marcheraient tranquillement sur les sentiers battus, respirant sereinement la beauté de la découverte.
Le souffle salvateur d’une nouvelle gauche tant attendue réchaufferait par sa surprenante vigueur et son audace les citoyens fatigués de promesses mensongères, transformant l’utopie en réalité possible, reléguant les pachydermes à leur place initiale : les latrines.
Etc...etc... etc...
Là, où la vie vaut d’être vécue.