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Chapiteau de la nuit

dimanche 16 octobre 2011, par Mireille Disdero


(Sans signes ponctués)

C’est une longue marche avec le son éternité des criquets Tout vibre dans le grand chapiteau de la nuit Une jeune femme fine comme un tanagra apprend à connaitre l’animal qui emmène trotter ses deux enfants plus tard dans la campagne Derrière tout cela un visage que j’aime et des musiques d’outre-ronde Tourne tourne dans ma tête le cirque de la vie Elle tourne vire et retourne la terre nos racines elle devant moi sur l’autre versant petit cheval blanc dans le temps d’orage son courage Le sommeil m’abandonne c’est une danse magistrale perdue dans la mémoire Irréelle elle me nourrit du début Les souvenirs sont des respirations antérieures Maman Des rires avalés des mains défaites une lumière morte comme les étoiles que tu vois encore longtemps après Maman ne me pleure pas c’est moi qui dois Au fond d’un ravin s’aventurent mon chagrin et ton absence enlacés

Quelque chose ou quelqu’un du plus profond dit « maman » et les fronts aussitôt se baissent pour appeler et prier même les athées.


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