dimanche 7 décembre 2003
Photonica est la démonstration parfaite d’un site de qualité, tant sur le graphisme et la navigation que sur le contenu. Qu’il s’agisse de flâner à la rencontre du plaisir visuel ou d’acquérir des images dans le but de les publier, l’adresse mérite d’être félicitée. L’inscription (obligatoire et gratuite) lors de la première visite permet d’accéder à un choix impressionnant de photos professionnelles, affichées selon vos propres critères (15, 30, 60 ou 90 images par page). Les « visionneuses » mémorisent les sélections. Pour se procurer les visuels, il suffit d’un mail pour entrer en contact avec un commercial qui vérifie leur disponibilité et établit un devis dans la journée. Le prix est évalué en fonction de l’utilisation de l’image.
Le moteur de recherche est efficace. « Temps », « commencements », « enfance » : 2 400 images entre horloges et parties de cache-cache avec l’objectif, entre clins d’oeil et « petits déjeuners » (213 images). Nulle « frustration » (632 images) n’est à redouter. Photonica nous plonge dans le réservoir des sens et invite à « regarder loin » (1 411 images), à « s’étendre » (2 069 images) sur les « horizons » (150 images), à se « pencher » (464 images) sur « l’émotion » (2 400 images). Les mots clés sont pertinents et variés. Formés d’un seul terme (style, grimacer, attitude, bols, debout, unité, explosion...) ou d’une expression (« porter un vêtement », « regarder en bas »...), ils permettent un choix rapide.
Les images défilent. Les « couleurs » (2 400 images) s’emmêlent les « pinceaux » (101 images) dans la fureur des clics. « Danger » : le cobra, le léopard, l’iceberg. Usines, masques à gaz... « Guerre ». 190 images. Grenades, barbelés, drapeaux déchirés. Soldats, chars et croix alignées. « Peur ». 1 601 images. Sourcils inquiets, lèvres pincées, enfants prostrés. Alors en « Silence » (1 418 images), on tape le mot « espoir » dans le moteur de notre recherche. 1 365 images. Ciel et nuages. Bras tendus, corps qui s’abandonnent, mains jointes ou dos courbés, paupières closes ou un peu baissées. La chambre de nos doutes s’éclaire. Il y a plus d’images associées à l’espoir qu’à la guerre. Au-delà de l’appréciation d’un site de qualité, voilà ce qu’il fallait, faut, faudra toujours démontrer.
Séverine Capeille
Voir en ligne : Photonica