samedi 10 octobre 2009, par Mireille Disdero
Le matin brûle, on croise un chevelu, basané comme nous
assis dans la poussière, un bouddha souriant
L’oeil touché par la conjonctivite, il a le poil chocolat et le regard marron
Après la caresse du museau, il souffle son haleine chaude et humide sur la main.
Une route orpheline défile jusqu’à la casa Paco
La nuit tombe, les murs avec, on se sent entier et vibrant
Comme un souffle de vie sur les herbes fragiles du désert.