Je suis le seul à être parfaitement équilibré. Ils sont tous timbrés, les autres. Je les entends bavasser à longueur de journées. Ils me fatiguent. Je donnerais cher pour qu’ils se taisent, qu’ils me laissent réfléchir en toute tranquillité. Je sais bien qu’ils sont biscornus, cabossés, plein de doutes et de tracés compliqués, et je comprends que leur vie soit difficile, mais moi, je n’ai pas ces problèmes. Une verticale pour m’habiller, une horizontale pour me (...)