Mes pensées dérivaient, je réfléchissais à la crémation. Le corps brûlé à ciel ouvert ou enterré. Mais cette idée de fugacité terrestre me convenait plus qu’une enveloppe charnelle en état de décomposition, bouffée par des lombrics, titillée par des arachnides et autres monstres à pattes habiles, ensevelie définitivement sous une terre qui asphyxie. A la putréfaction indocile, je préférais de loin, le feu, les flammes, la chaleur et les volutes poussiéreuses.
J’en étais là dans mes (...)