23 février 2003, par Séverine Capeille
Quand une femme prend la prose, la poésie s’éveille. L’éros sort de son mutisme, le corps blanc suinte l’érotisme. Les mots noirs éclairent le corps langagier et, si la matière se tort, ce n’est pas de rire mais de plaisir.
Dans ses « proses poérotiques », Mylène Koziel explore les genres humains et littéraires. Une écriture du vide, de l’absolu, pour un éclatement du désir féminin, meurtri, sensuel. Une écriture des extrêmes, une parole hermétiquement limpide pour un recueil de textes (...)