Des gens posent un gâteau devant moi. Il y a plein de bougies dessus. On me demande de les souffler. Aller mamie, souffle ! Alors je souffle. Mais il y a beaucoup de bougies. Les gens me regardent. Ils sourient. Ils ont l’air triste. Je souffle encore, deux ou trois fois. Pour éteindre toutes les bougies. Les gens applaudissent. Ils se mettent à chanter. Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, mamie. Ce doit être mon anniversaire. Je ne sais pas quel âge j’ai. Je n’arrive pas à compter les bougies. Il y en a trop. Et puis les gens ne font que de m’interrompre. On me tend des boites avec des rubans autour. Ouvre tes cadeaux mamie, ils disent. Ils sourient. Ils ont l’air triste. J’ouvrirai les paquets plus tard. Faut d’abord que j’arrive à compter les bougies. Laisse les bougies mamie ! Ils soupirent. Mais je fais mine de pas entendre. Je compte encore. Je perds le fil. Je me demande qui sont ces gens.
C’est la Triste réalité d’alzeihmer malheureusement, mais n’en restons pas là !Donnons beaucoup d’affection à ces gens absents. Ainsi mamie n’oubliera pas ce qu’est l’amour ;au travers d’un geste,d’un sourire,un mot,qui sait ? mamie reviendra peut etre !
Alzheimer : Quelle sacrée merde de maladie ! Une maladie terrifiante , ne plus se souvenir de rien, de soi et des siens...
Comme d’hab, c’est beau Marlène.