mercredi 29 octobre 2008, par Mireille Disdero
Entrent le soir dans une maison éteinte et rangée
« Les arbres au dehors font des ombres qui grincent »
Oublient le pain, allument la cheminée
« La pluie au dehors percute les messages subliminaux »
Ecoutent les répondeurs, les repassent puis se crashent
nus
dans leur baignoire immense
Eau trop chaude à brûler la peau à sauver
Gardent la petite lumière du portable, des mobiles, des clips oh… connectée dans la ténèbre. Peur !
Attendent la nuit pour de vraie pour de grave
« Les arbres au dehors vendent la vie pour du vent
dans les branches »
Dorment en travers du lit, nus, beaux
Les rêves connectés aux rêves d’autres filaires
sans fil
mais liés caressés à corps absents
Endormis entre les pages d’un roman Black Metal
S’éveillent dans la nuit
Cherchent l’autre de la main, des yeux mais … personne
fixent longtemps l’aquarium puis la baie vitrée
la rue autiste en trainées de phares blancs
S’installent et quêtent sur le Net… une destination
reviennent à l’aube dans leurs draps qui se plissent
Rides d’un tissu les enrobant jusqu’au jour
Un jour
Leurs mains cherchent l’autre dans le lit, vie en confettis
Eclate le sang dans leurs veines et leur cœur qui implose.
Photo par kopyright209