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Le Son-Culotte

Réponse à Delcuse au sujet de Keny Arkana

mercredi 27 août 2008, par Séverine Capeille

Le e-torpedo a gentiment relayé mon article "Keny Arkana : la relève" sur ses pages. De nombreux commentaires ont été postés à sa suite. Lire ceux qui sont signés de Gilles Delcuse vous sera particulièrement utile pour comprendre la réponse que je publie ici.

Cher Delcuse,

Encore vous ! Vous partout ! Au moindre article, vous dégainez ! C’est à se demander ce que vous faites de vos journées excepté poster des comm’ à tout va, pour dire tout, et surtout n’importe quoi… Il y avait déjà ce message, que vous aviez écrit à la suite de mon article sur le féminisme et qui était un bel exemple de votre façon de toujours tout ramener à vous (et d’être désespérément à côté de la plaque), et voilà que vous récidivez avec Keny Arkana ! Je ne vous cache pas que j’étais plutôt décidée, comme d’habitude, à ne pas vous répondre, ne voyant pas l’intérêt de perdre du temps avec quelqu’un dont je ne partagerais en aucun cas la table (pour reprendre une de ces expressions dont vous seul avez le talent). Mais votre obstination, votre « emportement » également relevé par Sirieix, me sortent de mon mutisme. Il faut bien, à un moment donné, mettre les points sur les « i », les barres sur les « t », et éventuellement, les subjonctifs (« dommage que le hip hop ne permetTE pas »). Bref, il faut s’expliquer. Reprenons donc vos commentaires.

Vous commencez par détourner une expression caractéristique au mouvement hip hop (transformer les colères en énergie positive) pour proposer une formule contraire. L’antimétabole est bien tentée, mais sachez qu’elle ne doit pas, en littérature, être totalement dénuée de sens. Sans doute vouliez-vous faire de l’humour… Quoi d’autre si non ? Que signifie « transformer les énergies positives en colère » : seriez-vous capable de l’expliquer ? J’en doute. (J’ai écrit un mémoire sur la colère au 20ème siècle que je tiens à votre disposition si nécessaire) Voyez-vous, il ne suffit pas de jouer sur les mots pour être mauvaise langue ! De la même façon, il ne suffit pas de dire « je déteste le discours gauchiste anti-tout-un-tas-de-truc » et ne pas argumenter ensuite avec pertinence. Que vous détestiez Arkana vous regarde, et entre nous, je m’en fous royalement. Va pour le « misérable personnage » ou la « gamine » ! Mais les raisons que vous évoquez sont absolument lamentables. Elle a, dites-vous, des « propos castrateurs » ! Mais où ? Dans quel texte ? A quel moment vous sentez-vous castré Delcuse ?! Et puis elle « joue à la révolution ». Alors là, effectivement, comme vous l’aurez constaté, vous qui avez l’œil si avisé sur le monde qui vous entoure, il n’y a pas de révolution dans les faits. C’est vrai. Mais vous, vous ne « jouez pas » ! Mais oui ! Vous, vous faites une vraie révolution ! Vous êtes le sans-culotte (ou le sans-couilles, terrassé par la castration d’Arkana), derrière son écran, prêt à changer le monde par commentaires interposés. Loin de vous l’idée d’être « anti-tout-un-tas-de-truc », car vous proposez de vrais objectifs pour l’avenir ! On sent bien, dans vos discours, que vous avez la capacité de rameuter les foules, de donner un nouveau souffle à ces idées que « nous sommes en train d’abandonner » ! On peut vous faire confiance pour « la vigilance, l’observation, l’analyse et le raisonnement » ! Il n’y a qu’à lire vos élucubrations sur le thème du travestissement, et dont la conclusion n’est rien de moins que « On ne se révolte pas par famine mais par désir », pour comprendre à quel point vous maîtrisez le sujet !

Vous accusez également Arkana d’être une entreprise capitaliste… Par quoi commencer pour vous expliquer votre bêtise (que j’ai, comme vous, en horreur). Arkana fait des concerts et du coup, oui, il y a des tickets d’entrée et un compte en banque (vous, Delcuse, en parfait sans-culotte, vous n’avez surement pas de compte en banque évidemment). Comme le rappelle Sirieix, elle « a la chance de vivre de son métier » et joue désormais plus rarement dans des squats. Ce qui m’amène à vous poser une question : est-ce que seuls les squatteurs rmistes auraient à vos yeux la légitimité de défendre l’idée d’une révolution ? Parce que si tel est le cas, vous pouvez aller vous rhabiller (vous le sans-culotte) et attendre sagement qu’on vous fasse signe !

Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il faille « reprendre la critique sérieusement ». Seulement ce n’est pas forcément le rôle d’une chanteuse. Vous dites qu’ « Une petite chanson contre le FN ne sert à rien d’autre qu’à masturber les organes génitaux des adolescents » : d’abord, pour une fille castratrice, vous avouerez que c’est quand même un sacré tour de force (ce vocabulaire que vous employez de façon permanente m’interroge : auriez-vous un problème avec « ÇA » ?!), mais surtout, qui êtes-vous pour juger de l’utilité d’une « petite chanson » (j’adore votre expression : « Elle se prend pour qui, cette petite donneuse de leçon, hein ? », vraiment, c’est celle que je retiendrai entre toutes du vieil aigri que vous êtes !). Entre nous, je préfère les paroles d’Arkana que celles de la Marseillaise… Mais c’est une question de goûts !

Voyez-vous, le plus déroutant avec vous, c’est cette façon d’énoncer une opinion catégorique sur ce que vous ne connaissez manifestement pas. Dire que Keny Arkana véhicule un « faux message » peut éventuellement se comprendre dans la mesure où, effectivement, après son concert il n’y a pas d’émeutes, pas de rébellion dans les faits : on rentre tranquillement chez soi au lieu de passer à l’action. Cependant, quel chanteur ou groupe de musique aurait le pouvoir d’impulser une vraie révolution ? Donnez-moi un nom ! Mais quand vous affirmez qu’elle « oriente les esprits vers une impasse intellectuelle, celle de Le Pen. », je ne peux m’empêcher de faire un bond olympique devant une telle ignorance des textes de ses chansons. J’avais pourtant pris la peine d’indiquer les liens… Vous devez confondre avec Diam’s. Arkana n’évoque pas ce thème et dès lors, c’est à vous que revient l’honneur d’orienter la discussion vers un « faux problème pour un faux débat » ! J’admire votre façon d’investir les hors sujets avec un tel aplomb. J’adore votre manière de faire passer des platitudes connues de tous pour des exclusivités : « D’ailleurs, aujourd’hui, Lepen n’ayant plus d’usage, l’Etat le largue comme une vieille frusque. A une époque, il avait surtout servit les ambitions de Mitterrand. » Ah, ça oui, on peut vous faire confiance pour « la vigilance, l’observation, l’analyse et le raisonnement » !

Vous dites : « Je veux signifier l’endroit où je me situe. Et, à partir de ce lieu, tirer à vue sur les castrateurs dont fait parti Arkana. ». Mais où vous situez-vous Delcuse ? Où donc rencontrez-vous « tellement de ces jeunes » ? L’ignorance n’est malheureusement pas l’apanage de la jeunesse. Vous en êtes un triste exemple. Vous ne croyez pas à la naïveté. Moi non plus. A votre âge Delcuse, pas de doutes, vous êtes « définitivement idiot ».

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54 Messages de forum

  • Le Son-Culotte

    27 août 2008 14:59, par Laet
    Avec ça, s’il ne s’est pas auto-détruit , il faudra l’y pousser...
  • Le Son-Culotte

    27 août 2008 20:45, par Mickael Soler
    Je crois qu’y en a un qui vient de se faire tailler un costard sur mesure ;-) en même temps, quand on cherche, on trouve.

    Voir en ligne : http://lessentiersdlagloire.fr

    • Le Son-Culotte 28 août 2008 21:25, par Delcuse
      Vous êtes un idiot, un peu pédant, Mr Le sentier de votre gloire.
      • Si ça continue, va falloir envisager plus qu’un costume ;-) 29 août 2008 12:05, par Mickael Soler

        Venant de votre part, je le prends comme un compliment ;-)

        Et toutes mes félicitations pour l’argumentation !!… Ca a dû vous prendre du temps ;-)… Vous avez mis la barre vraiment haute ;-)… je sais pas comment je vais faire pour passer derrière vous ;-)… j’suis mort de trouille ;-)… Idiot, pédant, plus un jeu de mot tout bidon rapport au titre de mon livre, mort de rire, un gosse de maternelle n’aurait sûrement pas réussi à faire mieux ;-) j’avais pas entendu un truc aussi bidon depuis ma dernière année de bac à sable !! Sans déconner !!… Pour vous dire comme tout ça, ne me rajeunit pas ;-)…

        Et sinon… rigolade mise à part… vous qui ne souhaitez pas être insulté, ne tombez pas dans les travers que vous-même dénoncez et déplorez… je veux bien causer et polémiquer avec vous, perdre mon temps à vous expliquer mon point de vue sur un sujet que vous ferez exprès de ne pas comprendre, mais, rapport à certaines choses, j’ai une patience limitée ;-) Alors, autant faire en sorte de rester courtois ;-)… Parce que pour ce qui est de transformer ma bouche en fosse à merde, sachez que je ne suis pas le dernier !! J’suis même plutôt doué ;-)

        Voir en ligne : http://lessentiersdlagloire.fr

      • Si ça continue, va falloir envisager plus qu’un costume ;-) 29 août 2008 12:08, par Mickael Soler

        Et donc, pour vous répondre à la cool sur votre jeu de mot tout bidon rapport au « Sentiers d’ma Gloire », vous qui êtes un si auguste personnage du Net, ça m’étonne grandement de vous que vous ne soyez pas en mesure de capter le 2nd degré !!… Quoi que ;-)… vu vos posts, pas tant que ça en fait ;-)

        Alors, pour enfoncer encore un peu plus le clou rapport à la pédanterie dont je semble faire preuve et dégouliner par tous les pores de mon pauvre petit corps de petite personne imbue d’elle-même sans même m’en rendre compte, sachez, qu’avant de parler pour rien dire comme vous savez si bien le faire, vous auriez dû rester plus de 30 secondes sur le site pour comprendre de quoi il en retournait et ainsi vous éviter de vous ridiculiser avec ce pauvre jeu de mot ;-)… de la sorte, vous auriez peut-être pu piger le truc, et voir que le perso au centre de mon travail ( mon jumeau maléfique ) est en prison et en attente de jugement, ce qui signifie que, La Gloire, il en a jamais vu la couleur et il n’est pas prêt de la voir… et Les Sentiers, c’est rapport au fait que c’est un marginal et qu’il n’a jamais réussi à avancer sur la voie principale avec les gens normaux et a toujours été relégué à la marge, d’où, les Sentiers ;-)… WOUAH…. Vachement profond le truc, pas vrai ?!… J’ai failli faire fondre mes neurones contre les parois de ma boîte crânienne tellement j’ai cogité dur pour le trouver ;-)

        Pigé ou trop compliqué ?!… Dîtes-moi, hésitez pas, parce que si y a encore un truc qui vous échappe, que je continue à vous l’expliquer en bon stupide que je suis, car, je ne saurais être avare de ma pédanterie !!… Et la culture étant comme la confiture, c’est toujours ceux qui en ont le moins qui l’étale le plus, alors je me ferais un plaisir de tartiner jusqu’à l’indigestion ;-)… mais je suppose que vous le saviez déjà et que sur la question je prêche un converti ;-)… Sinon, si vous pigez pas, c’est pas grave, le premier degré c’est vachement bien aussi.

        Et sinon, pour vous faire gagner du temps, vu que je suppose que la prochaine attaque va être rapport à ma ponctuation… quel style prétentieux n’est-ce pas ?!… Alors, question, Monsieur le Pédant, Pourquoi écrivez-vous comme ça ?!… Réponse du pédant à l’auguste personnage, Pour permettre à tout un tas de gens comme vous de dire que mon travail c’est d’la merde sans même avoir à y jeter plus qu’un coup d’œil !!… Qu’ils puissent ainsi s’arrêter aux apparences ;-)… Ma ponctuation de barbares servant essentiellement de filtre et d’alibi ;-) Alors, voyez bien que derrière cet air antipathique, idiot, pédant, et prétentieux, se cache en réalité un être hyper sensible et terriblement altruiste ;-)

        Voir en ligne : http://lessentiersdlagloire.fr

      • Si ça continue, va falloir envisager plus qu’un costume ;-) 29 août 2008 12:08, par Mickael Soler

        Ah ouais, j’allais oublier, pourquoi lorsque vous m’attaquez sur le forum, vous ne dîtes pas au passage que, juste auparavant, vous m’envoyez des Mails au contenu nettement moins fanfaron sur la messagerie de mon site pour m’ambiancer rapport à votre réponse ?! Quitte à jouer le justicier du Net, autant jouer la transparence jusqu’au bout, n’est-ce pas ?!

        P.S : Rapport à d’éventuelles prochaines insultes, plutôt que de le faire par claviers interposés, et de parasiter au passage le webzine de Séverine, ça serait sans doute plus sympa de le faire en tête à tête autour d’un bon Kfé ;-)… C’est tellement impersonnelle cette façon de s’insulter, ça en ôte toute la beauté ;-)… Non, vous ne trouvez pas ?!

        Sur ce, bonne continuation à vous… une pensée à tous ces boulets du Net sans qui il perdrait peut-être un peu de son charme… quoi que ;-)… et portez-vous bien.

        Cordialement, Mickael Soler.

        Voir en ligne : http://lessentiersdlagloire.fr

  • Le Son-Culotte

    27 août 2008 22:23, par Delcuse
    merci de produire la réponse que je viens de vous envoyer par mèl à la suite de celle-ci. Question d’honnêteté.

    Voir en ligne : http://destroublesdecetemps.free.fr

    • Le Son-Culotte 27 août 2008 22:52, par Séverine Capeille

      Pas de problème pour valider vos commentaires. Vos propos sont tellement absurdes qu’ils en deviennent divertissants ! Je regarde ma messagerie depuis cinq minutes... Rien, pas de mail de vous ! par contre, je vois que vous avez laissé une réponse sur le e-torpedo. Je n’hésite pas à la "copier-coller" ici, mais pardonnez-moi, je ne vous répondrai pas : le courage me manque de vous montrer encore une fois l’inconsistance de vos discours...

      "Bon, allez, je vais vous répondre Miss Séverine. Dans l’ordre d’apparition de votre si délicieux énervement.

      Tout d’abord, soulevons un lièvre, seriez-vous amoureuse de Keny ?

      Trêves de plaisanterie (quoique...)

      Vous commencez votre diatribe comme le fait toutes polices au monde : " c’est à se demander ce que vous faites de vos journées." Et bien je passe mes journées très sexe, si vous voulez savoir. Comme ça, vous n’aurez plus besoin de me le demander.

      Vous semblez me reprocher de dire n’importe quoi. Que voulez-vous dire ? que vous, vous ne dites jamais n’importe quoi ? A la bonne heure ! C’est merveilleux. Le monde en tremble.

      Vous semblez me reprocher de tout ramener à moi. Que me reprochez-vous ? D’exister ? Ben oui, j’existe. Que voulez-vous dire, que je m’impose ? Mais, je n’ai pas ce moyen. Si vous ne voulez pas me lire, c’est simple : ne me lisez pas.

      Vous semblez ne pas apprécier que je ramène tout à moi. Mais, n’est-ce pas aussi ce que vous faites, même lorsque vos formules semblent plus objective  ? Tout le monde rapporte tout à soi. Cela dit, vous ne m’avez pas vraiment lu, sinon, vous pourriez observer combien je ne ramène pas tout à moi, comme vous dites si maladroitement. Je parle à partir de moi, en effet. Comme vous. Même si vous ne le reconnaissez pas. Poser la critique, c’est la poser à partir de soi, sinon, ça s’appelle de l’idéologie. On se révolte parce qu’on va mal, non parce que c’est moralement défendable.

      Je remercie Sirieix d’avoir été le détonateur de la sortie de votre mutisme. Je suppose qu’il ne l’a pas fait exprès ; à moins que vous ne l’avez pas tout à fait compris. Bref.

      Vous avez écris un mémoire sur la colère au vingtième siècle. C’est absolument merveilleux. Le prix Nobel, c’est pour quand ?

      Personnellement, je n’écris pas sur la colère ; je suis dans la colère. Et j’écris ma colère. Ce n’est pas une thèse. Voilà donc ce que vous êtes, un universitaire, par définition larbin de ses patrons.

      Il est amusant de lire sous votre plume que vous vous fichiez royalement de ce que je pense d’Arkana, après votre si adorable diatribe, fruit, justement, de ce que je pense d’Arkana. Passons !

      En bonne universitaire ( la voix de son maître, n’est-ce pas ) vous me reprochez de ne pas argumenter avec pertinence. Je n’ai pas à argumenter. Je suis pas à l’école. Désolé.

      Passons au plat de consistance. (jusque là, nous n’étions que en entrée).

      Je dis ceci que Arkana a des propos castrateurs. Je maintien. Mais, je ne me sens pas pour autant castré, comme vous me le dites si rapidement. Et je vois bien là, justement, l’idée de castration que Arkana divulgue, et que, inconsciemment vous reprenez à votre compte.

      Quant à l’idée de révolution, elle se produit en permanence, mais pas sur le même terrain que celui d’Arkana. Elle se produit dans les cités, comme le sait bien notre cher ministre de l’intérieure. Et c’est la raison qui a porté Sarkosy au pouvoir. Je ne vous apprends rien.

      Vous semblez me reprocher de proposer de vrais objectifs pour l’avenir. Je n’ai jamais proposé ce genre d’idée. Je n’ai jamais écris une seule proposition pour un éventuel avenir. Nul part. Et je n’ai jamais eu l’ambition de rameuter les foules. Plutôt l’inverse. (je vous trouve amusante ; êtes-vous sexy ?)

      La question du travestissement... Quel est le sujet que je ne maitrise pas  ? Celui du travestissement, ou celui de la révolte ? Les deux ? En effet, je ne maitrise pas la révolte. Et pour cause, très chère. La révolte ne se décrète pas. Quand au travestissement... Je pense maitriser assez bien ce sujet qui semble vous tourmenter. Mais, je suis, hélas, assez bien placé pour dire qu’on se révolte par désir et non par famine, car, voyez-vous, la famine, dans mon enfance, j’ai connu. Et je peux vous dire que c’est la mendicité et non la révolte, qui se manifestait alors. Dommage d’ailleurs.

      Lorsque j’évoque le compte en banque d’Arkana, évidemment, je n’évoque pas la Banque Postale, la seule banque pour les gueux. Mais, je suppose que vous savez cela. J’évoque le bénéfice sonnant et trébuchant, selon la formule consacrée, les cachets qui la nourrisse, et bien plus d’ailleurs. J’évoque une petite entreprise, comme l’a chanté l’autre, vous savez, "ma petite entreprise ne connait pas la crise..." Oui, elle a "la chance " de vivre de son métier. Voilà, là, tout est dit : vivre de son métier. Je refuse, moi, de vivre de mon métier.

      L’idée de révolution n’a pas besoin d’être défendu. Et la plupart des squatteurs que je connais ne sont que des contre-révolutionnaire. L’idée de révolution se situe dans le prolétariat, pas chez les idiots qui s’en amusent comme je le vois chez les squatteurs. Et, je n’attends pas qu’on me fasse signe, sinon, vous ne m’auriez pas écris un courrier si consistant. Je ne vous prends pas pour une imbécile. Pour un ennemi... Probablement. La nuance est importante.

      Plat très consistant :

      la question sexuelle.

      Bon, vous, à priori, vous n’avez pas de problème sexuel. C’est absolument merveilleux. Le monde est beau ; tout va bien, et les connards comme moi, qui ne partagent pas ordinairement une relation, évidemment sexuelle, n’ont qu’à la fermer. C’est en cela que j’évoque la castration. Mais, il semble que ça ne vous a pas sauté aux yeux (j’ai encore beaucoup à dire sur ce sujet). Au passage, je préfère la Marseillaise aux chansons castratrices d’Arkana, question d’égout.

      Il est amusant que ce que je ne connais pas puisse trouver la force à dérouter un esprit qui, lui, connait.

      Cela dit, vous soulevez le point essentiel, en effet, une chanson ne peut occasionner une révolte, pour cette simple raison que c’est l’inverse, une révolte peut occasionner une chanson. Mais, dans ce cas, la recette financière n’est pas du même genre.

      Le problème Arkana, ce ne sont pas ses textes, c’est le spectacle de ses textes. Les mêmes propos tenu dans un bouge n’auront pas la même force que tenu sur scène filmé par, que sais-je, TF1 ?, voilà tout. Et pire, c’est son clip. Allez, je reste sympa, je parlerais de maladresse. Vous voyez, je suis compatissant.

      A propos de platitude, je ne vous ferais pas l’affront d’évoquer les mots de Lautréamont.

      Bon, cette réponse n’a que trop durée. Mais je ne finirait pas, comme vous le faites, par une insulte, parce que insulter mon interlocuteur, c’est aussi me rabaisser. Et l’âge n’a rien avoir à y faire."

      http://destroublesdecetemps.free.fr

      • Le Son-Culotte 27 août 2008 23:11, par Delcuse
        Merci. (ah zut, il faut dix caractères... Bon. Et maintenant ?)
  • Le Son-Culotte

    28 août 2008 10:04, par Mickael Soler

    On assisterait au début d’une belle histoire d’amour que ça ne ressemblerait pas à autre chose ;-)… parce que, d’après ce que j’ai entendu dire, dans toutes les bonnes comédies romantiques américaines, que je ne regarde pas par pur souci de préservation d’une bonne hygiène mentale, ça commence toujours comme ça, par une engueulade… alors gaffe au coup de foudre les tourtereaux ;-) même si mon petit doigt me dit que ça n’est pas encore gagné ;-)

    Sinon, plus sérieusement, rapport à Kény Arkana, on aime ou on aime pas, les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas. Mais, pour c’qui est du fond du problème, je ne pense pas que ce soit elle qui gangrène fondamentalement le rap ou qui véhicule une sale image de la banlieue. Après, on peut peut-être lui reprocher la « naïveté » ou la fraîcheur de sa jeunesse dans certains de ses propos, tout dépend de comment vous voyez le truc, mais, comme j’en ai déjà parlé avec Séverine, elle a au moins le mérite de faire autre chose que de foutre dans son clip un groupe de filles à moitié nues dans des piscines qui ont été louées pour l’aprem, le temps du tournage du clip, et qu’aucun des protagonistes surexcités et brûlant de faux billets de 500 euros qu’ils ont pris dans la version Rap Bling Bling du Monopoly, n’aura jamais l’occasion d’expérimenter dans la vraie vie et qui rentrent chez eux en métro après 4 heures de tournage dans une Maserati de location ;-)… Ouais, accordons-lui au moins ça.

    Parce que le vrai problème du rap, ça n’est pas elle, mais tout ceux qui désormais s’en servent pour faire un max’ de fric en dénaturant le principe de départ du rap, qui est l’expression d’un malaise et d’une révolte, et pas de s’apparenter à un fructueux placement boursier.

    Alors après, vous pourrez toujours me dire que la révolte et son expression peuvent eux aussi être de juteux fond de commerce… c’est vrai, je vous l’accorde… mais ne soyons pas totalement cyniques et accordons au moins le bénéfice du doute à certaines démarches qui semblent sortir du lot et qui méritent peut-être qu’on les laisse croître pour voir quelle genre de fruits elles vont donner avant des les brûler. Après, faut pas se mentir, la musique, comme l’art en général, est devenue une industrie. Qu’elle croque une part du gâteau au passage, je trouve pas ça forcément malsain. En tout cas, ça n’est pas ça qui me choque le plus. Le vrai problème selon moi, c’est tout ceux qui veulent bouffer du gâteau sans faire de musique, tous les prétendants à la gloire prêt à tout pour gratter leur quart d’heure de gloire et qui parasitent les vraies démarches sincères et ayant un vrai truc à dire. Et rapport à Kény, elle a au moins le mérite de ne pas être totalement dénuée de fond… et puis, si vraiment vous aimez pas, il reste toujours Sardou qui fait des trucs bien sympas et qui peut-être vous parleront plus ;-)

    Sur ce, bonne continuation à tous et portez-vous bien.

    Cordialement, Mickael Soler, http://lessentiersdlagloire.fr

    • Le Son-Culotte 28 août 2008 15:00, par Delcuse
      je vous ferais observer que ce n’est pas le rap que je critique dans mon commentaire, mais bien l’attitude de Arkana. Non pas ses propos comme tels, mais qu’elle y joint la révolte. Elle n’est pas révolté. Elle est une chanteuse. Et avec ce travail, elle gagne sa vie. Je ne critique pas le fait qu’elle gagne sa vie par ce travail, je critique le fait qu’elle parle en terme de révolution, alors que son groupe est une entreprise, et qui marche plutôt bien. Et je critique le fait qu’elle fixe sa pseudo révolte sur des clichés spectaclistes, comme les ogm, la mondialisation, le pen, etc......
      • Le Son-Culotte 29 août 2008 20:26

        Je me permets de poster un commentaire suite à la diffusion de l’article sur bellaciao (je ne connaissais pas torpedo). Je pense contrairement à vous que Keny Arkana est révoltée, à défaut d’être révolutionnaire mais peut-être ne partageons-nous pas la même signification exacte du terme. Par ailleurs je ne connais absolument pas l’état des finances de sa boîte. Keny est une rappeuse qui ne triche pas, elle ne joue pas un rôle. Il n’y a pas chez elle de remise en cause fondamentale du système, car elle n’a pas reçu aucune instruction et n’a pas eu accès au "savoir" dans sa jeunesse, et qu’elle n’a pas rencontré les "bonnes personnes" plus tard. Keny Arkana est une voix, elle parle pour des exclus du système, mais aussi pour des gens qui en vivent et qui profitent d’elle. Donc effectivement elle ne veut pas au bout des choses, car ceux qui l’inspirent soit ne sont pas conscients du système, soit n’ont aucun intérêt à sa destruction. Le problème ce n’est pas Keny Arkana, le problème c’est qu’elle soit à l’extrême gauche de la scène artistique, et qu’il n’y ait rien après ou presque. De toute façon étant une fervente catho, il y aura toujours une barrière qu’elle ne pourra franchir et qui l’empêchera d’aller plus loin dans sa condamnation du système et d’appeler à faire usage de la violence pour avancer.

        oppong

  • Le Son-Culotte

    29 août 2008 17:43, par Séverine Capeille
    Après avoir été relayé par le e-torpedo, l’article est aujourd’hui en Une de l’excellent site Bellaciao (http://bellaciao.org/fr/). Pour lire les commentaires postés à sa suite, CLIQUEZ ICI
    • Le Son-Culotte 29 août 2008 17:57, par Delcuse
      Bellaciao, un exellent site au contenu castrateur, genre un tantinet stalinien... Mais, j’approuve que mes propos soient relayés, mais chez des castrateurs.
    • Le Son-Culotte 29 août 2008 18:00, par Séverine Capeille

      Oh ! Regardez Delcuse ! Ca vous fait un nouveau terrain de jeu pour lâcher vos comm’ venimeux ! n’est-ce pas formidable ?!

      http://bellaciao.org/fr/spip.php ?article70476

      • Le Son-Culotte 29 août 2008 18:29, par régi duffour

        Sur Bellaciao, en effet, de ma propre expérience il y a beaucoup à dire. Un beau jour d’élection présidentielle j’ai soumis à Roberto un texte. J’y relatais une mascarade, le procès d’un camarade accusé d’outrages à la police alors qu’il avait été très durement appréhendé. J’y suis allé radicalement. J’ai remis en cause l’institution judiciaire. Un jour d’élection on ne saurait tenir ce genre de propos. C’est donc sans autres formes d’explications malgré les mails que j’adressais à Roberto, que je n’ai plus été publié par Bellaciao. Debord avait raison. J’en ai eu l’éclatante preuve. Ces petits gauchistes sont de vrais staliniens, selon toute apparence, et ils se partagent avec la droite et la gauche le gâteau capitaliste. Dès lors qu’on remet profondément en cause ce système, dans sa globalité, radicalement, on a plus le droit de cité chez eux. Il ne s’agit pas Séverine Capeille d’un réglement de compte dirigé contre vous. Pour cause je ne vous connais pas. Vous êtes l’amie de Franca, et j’ai assez de considération pour celle-là, pour supposer qu’elle ne s’entoure pas mal. Ceci n’est pas même un règlement de compte à l’égard de Bellaciao. C’est une mise au point qui comporte pour moi seul des conséquences encore imprévisibles : en s’attaquant à un si puissant ennemi on risque tout bonnement de ne jamais plus trouver de tribunes.

        Mais il y a quinze ans je ne me doutais en faisant l’affront à l’université de la quitter que je le payerai aussi cher le reste de ma vie. Gardes à vous aurait été plus approprié au moment de l’obtention des diplômes.

        Les titres sont des blouses blanches. C’est ainsi donc, le port de la blouse blanche autorise à se passer du fond pour donner dans la forme, au mieux de la fuite, au pire de la coercition...

        Les titres universitaires servent donc à cela que nantis d’un diplôme d’expert en nullité on ira grossir le marché de la précarité et pour les descendances les plus "chanceuses" sur la seule foi d’une plaque gravée du titre de spécialiste on se prévaudra d’expédients qui enterrinent la fin du dialogue, organisent une rupture raffinée de la critique, exacerbent la séparation et tout moyen de paiement à votre convenance attestent de l’existence d’une authentique démocratie !

        Il ne nous faut pas des médecins traitants mais des médecins traités !

        Parce qu’ils ne scieront pas une telle branche sur laquelle leur cul est savamment posé.

        Moi je l’ai fait il y a quinze ans. J’étais alors promis à un assez bel avenir après un parcours scolaire et universitaire sans taches agrémenté de jolies ornements.

        Je battais même régulièrement un énarque au trivial poursuite !! Mais j’ai fait l’expérience de Pessoa parce qu’il me semblait plus pressé de vivre une vie authentique que d’empêcher les autres de vivre. Je l’ai payé cher. On me l’a fait cher payé.

        Aujourd’hui encore je suis disposé à la magnanimité de Ginsberg et je persiste à croire que mon bonheur s’enrichie du bonheur de tous.

        Mais qu’une b(l)ouse blanche ou kaki persiste dans son uniforme la radicalité de mon combat pour la vie se mue en une rage à la défendre...

        Parce que jamais je n’ai oublié que Bartleby excédait la littérature et la séparation consommée la voilà aussitôt consummée par cet accord implicite qui existe dans le génie créatif, entre Melville et Pessoa, Blanchot et Vérol ; le "J’aimerai mieux pas" est encore « Nous avons vu s’abattre sur nous la plus profonde, la plus mortelle des sécheresses – celle qui naît de la connaissance intime de la vacuité de tous nos efforts, et de la vanité de tous nos desseins ; les chips sont à Vérol ce que le J’aimerais mieux pas" est à Blanchot, il appartient à l’infini de la patience où vont et viennent les hommes détruits"

      • Le Son-Culotte 29 août 2008 21:13, par Delcuse
        Sur un site stalinien ? Vous délirez ! Mais, par ce procédé, vous renforcez mes convictions vis-à-vis de l’amusante, et néanmoins castratrice Arkana.
  • Le Son-Culotte

    29 août 2008 19:06, par Laet
    Oulalala... ça chauffe ! Il faudrait peut être penser à mettre tous ces comm’s sur le myspace à Kenny ! ça lui f’rait encore plus de pub et à sistoeurs aussi...
    • Le Son-Culotte 29 août 2008 19:11, par Séverine Capeille
      Excellente idée Laeti ! Je te laisse t’en occuper :-)
    • Le Son-Culotte 29 août 2008 20:48, par Delcuse
      No problème, vas-y. Le débat se poursuit, donc ? Merveilleux.
      • Le Son-Culotte 29 août 2008 22:16, par regis
        A vous lire, après nos longs commentaires, vous donnez la nette impression que nous faisons dans le verbiage... Si l’argument d’opposition est "blablabla", nous pourrions, non seulement vous retourner le compliment et nous ne manquerions pas de supposer qu alors, il vous suffit d’un titre universitaire pour vous prévaloir d’avoir raison. Car c’est cela en somme, on appose une plaque gravée des diplômes et tout est dit... A ce jeu vous pourriez être en peine de rivaliser avec des énarques... Kenny Arkana, la femme spectaculaire, ne mérite pas tant d’égards. En revanche vous qui êtes femmes dépourvues de tentations spectaculaires et marchandes, considérez nos longs commentaires comme autant d’égards pour des fragines de la sédition... C’est du moins à espérer...
  • Le Son-Culotte

    30 août 2008 00:50
    "La réalité dont il faut partir, c’est l’insatisfaction." Guy Debord
    • Le Son-Culotte 30 août 2008 11:30, par Lilith

      C’est vrai ça chauffe ici .... je vous ai lu , toutes et tous , quelle passion !!!!

      Moi je n’ai pas grand chose à dire , en fait , j’observe , et en regardant les photos de keny , suis tombé sur ses nike ;((

      C’est con hein ! mais ça m’a foutu un coup ....

      Comme si tout s’effaçait .... les pour les contre : zero partout

      allez on continue malgré tout

      Bises à tout le monde

      • Le Son-Culotte 30 août 2008 15:25, par sirieix

        "Nike your mother
        Reebok your sister
        and Adidas rock’n roll !"

        (Thiéfaine)

         :)

        Amitiés à Tous

        Sirieix

        • Le Son-Culotte 30 août 2008 21:05, par régis
          Il y a cette phrase, féconde, : "La réalité dont il faut partir, c’est l’insatisfaction." Guy Debord. Debord ne serait-il plus lu que par nos ennemis ? Tant on trouve chez nos amis supposés de raisons de s’en remettre à l’avertissement de Pascal : "ceux qui disent les mêmes choses ne les possèdent pas de la même manière". C’est un réveil en somme et cet ultime avertissement de Guy Debord, selon lequel les révolutionnaires sont en réalité des contre-révolutionnaires. Sans accords sur l’implicite il n’y a de conversations possibles que dans l’inimitié. Le désaccord tient à l’insatisfaction réelle des uns et la satisfaction des autres dans le spectacle de l’insatisfaction. C’est alors un jeu de paraître à soi pour mieux disparaître avec les autres parce qu’elle disparaîtra tôt ou tard du camp de l’authentique insatisfaction et déjà elle est en route pour ces lumières d’apparâts qui ne sont en fin de compte que des lumières d’apparatchiks. D’où il ressort qu’on peut sans difficultés aucune publier sur trois sites différents un texte laudateur sur celle-là et la critique est cantonnée aux commentaires. Commentaires modérés dit-on dans une novlangue propre à internet. Une certaine censure s’opère par la modération. Une autre par la profusion de commentaires et d’articles favorables à la satisfaction dans le spectacle de l’insatisfaction ; en comparaison l’insatisfaction réelle, l’anti-spectaculaire, la prééminence à l’authenticité de la vie, est réduite à rien et elle est d’autant moins identifiable que la plupart des militants, des artistes, des écrivains ne sont pas insatisfaits, ils donnent leurs insatisfactions en spectacle ou ils se contentent d’acquiescer à la préfrabrication qu’on leur en donne - pour je le suppose se sentir moins seuls. La solitude, ce profond sentiment viscéralement attaché à la chétivité de l’existence a trouvé dans la médication spectaculaire un traitement dont les contreparties sont particulièrement néfastes. On n’en est pas moins seul avec le spectacle. On en est davantage esseulé. Ces communions du paraître que sont les grands concerts et les grandes messes "anti" renvoient invariablement et plus violemment à la solitude réelle. Et on se trouve d’autant moins d’alliés pour y palier que tous s’engouffrent dans le traitement par placébo, oublieux qu’ils sont alors des conditions réelles d’existence. C’est à sauve qui peut sauf qu’on ne le peut guère plus.
          • Le Son-Culotte 30 août 2008 23:17, par Franca Maï

            Bonsoir les Sistoeurs et les intervenants (es) à ce forum,

            Je vous conseille à toutes et à tous la lecture de la très belle analyse d’Alpozzo "Chère banalité"

            Bonne lecture

            Histoire de relativiser les enjeux réels :)

            • Le Son-Culotte 31 août 2008 01:38, par Séverine Capeille
              Merci pour ce lien, Franca, et bravo à Marc pour ce magnifique texte ;-)
  • Le Son-Culotte

    18 septembre 2008 13:34
    Vous me faite bien rire vous tous avec vos grande phrase,tous cet etalage de savoir et de connaissance... Aucun de vous ne peut comprendre la jeunesse et la rage qui nous anime... Vous etes completement defazé,c’est pas sur internet qu’elle se fait la revolution,c’est pas en philosophant a tout bout de champ,que vous allez fair avancer les chose.. Et ce vieux crouton aigri de delcuse qui a rien pigé,jsuis pas bien sur que vous ayer deja mis les pied dans un skatte ou ce se pique et ca put la merde sur le pallier ou un foyer plein de gamin intoxiké les cachetons que leur font avalé ses pu... de pshykiatre,une enfance sans parent ni amour pour avanvcé.....vous n’avez aucune idée de ce que c’est cette rage... Cte meuf,keny,elle a bien de la chance de pouvoir vivre de se qu’elle fait...jaimerais bien y arriver aussi... Quand on sort de se quelle a vecu c’est une bel revanche sur la vie.. Personne ne peut dire quesqu’elle fait de son fric,et on s’en fout franchement,c’est le message qu’elle fait passer qui est important,on s’en tape qu’elle porte des nike. C’est le message d’une generation,qui plus est de la rue,et vous n’y connaissez absolument rien.... Soit vous etes trop vieux,soit trop borné,imbu de votre personne. Enfait vous parlez d’une personne dont vous n’avez aucune connaissance,et d’un message que vous etes incapable de comprendre,car vous n’avez jamais galerer. Vous n’avez jamais ecouter d’autre rap n’on plus,VOUS N’Y CONNAISSEZ RIEN,VOUS ETES DEPASSé !!!!! Retourné a vos pseudo philosophie sur votre site a la noix et fouter la paix au gens. Le bonheur est dans la simplicité.....,c’est ce que ma inspirer quelque lecture de vos pages trop compliké pour des gens comme moi..... laissé ce comm s’il vous plait car ce vieux crouton en avait bien besoin....
    • Le Son-Culotte 19 septembre 2008 17:51

      + 1 , ce monsieur est vraiment un vieux crouton qui devrait lâcher son clavier et penser à prendre sa retraite parce qu’il ne vaut rien. Monsieur Delcuse, " parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir ".

      A bon entendeur salut et Vive Keny Arkana

      Aurore

      • Le Son-Culotte 21 septembre 2008 00:07, par Delcuse
        Je veux bien répondre à Aurore, et non au message précédent parce qu’il n’est pas signé. Voyez vous, chère Aurore, votre réponse n’ouvre pas un débat, mais impose la censure. Manifestement, vous êtes amoureuse de Keny. C’est votre droit le plus strict. Il y a, dans vos propos bien des choses qui sont de notre temps, le racisme de l’âge comme "vieux crouton" qui est de même formule que "sale juif", avec le même signifiant. Je ne vous opposerait pas l’insulte de "jeune con" que vous devez sans doute connaitre et contre lequel, à juste titre, vous vous révolté. La contradiction semble vous incommoder, puisque vous semblez préférer que je ne réponde plus, et que je prenne une sorte de retraite. On se croirait au temps béni de Pétain. Vous m’invitez à prendre ma retraite. Sympa pour les victimes de la retraite. Les vieux ne sont pas forcément si vieux, et les jeunes ne sont pas forcément très jeune. Voilà bien où notre temps se défini, vers l’injonction de ne pas manifester une critique sitôt celle-ci contredire les sentiments de spectateurs éblouies. C’est notre temps, qui interdit de fait, toute critique qui déborde la bien pensance d’une gauche moralisatrice comme Arkana sait bien faire. Cela dit, j’invite à la réflexion, non à l’insulte. Et j’invite à lire Debord, non comme maitre à penser, plutôt l’inverse, comme penseur qui dispense de maitre et de maitresse suave et passive à la Arkana.

        Voir en ligne : http://destroublesdecetemps.free.fr

    • Le Son-Culotte 22 septembre 2008 14:32, par Delcuse
      Vous avez raison, je n’ai jamais galéré, je n’ai jamais squatté, je ne me suis jamais shooté, je ne me suis jamais cachetonné. Je suis fils d’une bonne bourgeoisie qui a toujours su prendre soin de moi. Je n’ai jamais manqué de rien. D’ailleurs, je ne travail pas car j’ai de bonnes rentes. Et j’ai fait pas mal d’études. Vous voyez, c’est tout comme vous dites, et bien plus encore ;-) Bisous tout plein.
  • Le Son-Culotte

    22 septembre 2008 16:28

    Décidément ce monsieur fait le guet sur Sistoeurs, méfiez- vous de ce type, il nous éloigne chaque jour un peu plus de ce beau moment si bien retranscrit par Séverine.

    Une inconnue ( comme ça, il ne répondra pas).

    • Le Son-Culotte 23 septembre 2008 12:22
      Vieux crouton probablement mais l’insulte et la discrimination ne change à rien à l’expérience que nous avons des très nombreux reniements des temps passés : Coluche, Renaud, Serge July, Finkielkraut, Glucksman etc... Tout comme Arkana Coluche était enfant du peuple. Le franc d’alors l’aura corrompu comme les euros d’aujourd’hui en corrompront tant et plus... Je voudrais me tromper, mais d’autres avant nous, dont Debord, a sont si parfaitement vu de quoi il en retournait que vous gagneriez à coup sûr à sa lecture et à une réflexion qui vous est propre... et qui n’est, comme c’est le cas, propre à rien... Un anonyme parce que c’est une coûtume chez nos advsersaires d’être courageux. Je ne vois pas de raisons de s’en dispenser
    • Le Son-Culotte 23 septembre 2008 15:17, par Delcuse

      Vous ne trouvez pas normal, courageuse anonyme, que je réponde aux propos qui me critique ? De quel beau moment parlez-vous ? De celui qui vous fait prendre pour une révolutionnaire un soir de concert ? Je vois que la société du spectacle a corrompu bien des esprits. "L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé (1) (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit" Debord, thèse 30 de "La société du spectacle"

      (1) : ici, par exemple, Arkana, cet objet de contemplation

    • Le Son-Culotte 25 septembre 2008 19:49
      Delcuse est intarissable... Intarissable de façon tout à fait désespérante...
      • Le Son-Culotte 25 septembre 2008 21:30, par Delcuse
        Vous oubliez, chère Séverine, que je suis collaborateur de notre ami commun, le e-torpedo. Comment, dans ce cas, vos remarques m’échapperaient-elles ? Vous êtes drôle. Cela dit, ce qui semble intarissable de manière tout à fait désespérante, ce ne sont pas mes réponses, mais que le monde capitaliste, dont se nourrie avec délectation Keny Arkana, se perdure sans rencontrer d’obstacle sérieux. Il semble que vous ne voulez pas ouvrir un débat, mais vous enferrer dans votre cuirasse caractérielle. C’est votre droit le plus strict. Je ne cherche pas à vous critiquer personnellement, mais à critiquer le spectacle de la révolte incarné par Keny Arkana, parce qu’il agit contre l’esprit même de la révolte.
        • Le Son-Culotte 25 septembre 2008 23:24
          Debord disait fort justement que les révolutionnaires étaient contre révolutionnaires et les contres révolutionnaires, révolutionnaires. Ce qui se vérifie de jours en jours c’est la première hypothèse. Et puisque cher Gilles vous faites référence à la carapace caractérielle et à Wilhelm Reich par conséquent, il est bon de rappeller que cet homme a été emprisonné dans les géôles américaines pour avoir tenté de diffuser des machines à Orgone. Ces machines étaient censées donner à l’humanité une énergie vitale. L’administration américaine qui représente Coca Cola et Monsanton entre autres a obtenu son incarcération. Il est mort en prison dans des circonstances dont tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire qu’elles n’étaient pas naturelles. Justement j’y viens. Il est mort parce que son combat pour la vie contrecarait les dividendes marchandes que tirent des combattants de la mort. Ce que je vois c’est un Gilles sans haine, qui argumente avec Debord, avec l’expérience qu’il a du spectacle. Ce que je vois c’est une floppée d’insultes contre lui. De la haine donc, le sentiment qui justement à l’opposé des raisons pour lesquelles le révolutionnaire Wilhelm Reich a été abattu par ce pouvoir. Pourquoi ce déchaînement ? Que protégez-vous d’inavouable ? Gilles sans aucun doute n’y a pas mis les formes et les formes c’est toute la nuance de la littérature et de la poésie me direz-vous. Mais s’il n’y a pas mis les formes c’est parce que le temps presse, son temps du moins est compté et si le sien est compté, il est compté pour chacun de nous parce que ce n’est Kenny Arkana qui fera que dans dix ans de plus il ne sera pas compté. Du moins c’est mon sentiment....
          • Le Son-Culotte 7 octobre 2008 21:06, par La Débrousailleuse

            Je débarque sur cet espace que je n’ai fréquenté depuis un bon bout de temps et je découvre les vomissures égotiques de ce gouffre d’orgueil : Delcuse.

            Le bougre doit éjaculer de joie à chaque fois qu’il touche son clavier pour polluer les pages, ou à chaque fois que d’aventure un quidam vient à lui répondre. Car si on prête attention c’est forcément qu’il est quelqu’un de remarquable non ?

            Et lorsqu’il se ressaisit de son clavier, ce n’est bien sûr que pour nous faire démonstration de sa suprême supériorité, de sa clairvoyance incontestable, de sa certitude absolue d’avoir raison en toutes choses et sur toutes choses d’avoir un point de vue.

            Supérieur dans sa pose, il se construit tout les jours, post après post ce sublime auto-monument et d’y trôner fière bouffissure d’orgueil, la main sur cet organe mou, aspergeant alentour de sa prose délétère.

            Dire mon dégoût et ma fatigue de croiser régulièrement ce genre de personnages sur la toile serait un doux poème -hélas- et de lui répondre je ne fais qu’accroître sa jouissance. Ces obscures égotiques du net ne lâchent jamais prise qu’ils n’aient le dernier mot.

            Et bien laissons le lui et qu’il en crève étouffé d’un spasme de joie.

            • Le Son-Culotte 11 octobre 2008 12:28, par Lisez donc Wilhelm Reich
              On a tout dans ce dernier message, de la haine. La haine du foutre d’abord. Je n’ai jamais entendu qu’on haïsse la cyprine. "Dieu" sait que les hommes sont veules et violents mais il faut toute la sournoiserie féminine pour évoquer le foutre. Du moins on se prendrait à le croire quand les femmes n’aiment que les femmes. Une identité forgée dans la haine en somme. Ensuite on a ce voeu : "qu’il crève". Qu’on critique une icône, comme tant d’autres icônes ont par le passé donné dans le reniement, qu’on soit fort de cette expérience, c’est le petit public "amoureux" de l’icône qui se sent agressé... Qu’il voue la critique à crever c’est donner raison à Debord plus qu’il ne l’avait envisagé. Car enfin Debord fut attaqué par les corrompus de la presse parce qu’il défendait ainsi la vérité. Mais dans le cas du petit public ce sont les esclaves qui se déchaînent et rappellent ainsi, par l’excès et le voeu de mort, leur esclavage. On est pas loin de "M le maudit". Un film qui annonçait une période trouble.... Petite femme est impuissante à agir contre ses bourreaux véritables. Alors petit femme hait ses amis et aime ses ennemis. Ce serait pitoyable si ce n’était pas si inquiétant.
            • Le Son-Culotte 11 octobre 2008 15:41, par Delcuse
              Chère Débroussailleuse, j’aurais bien plaisir à baisser ta culotte, et à faire un bisou sur chacune de tes fesses.
              • Le Son-Culotte 11 octobre 2008 23:13

                Non mais là, il faut SAUVER le Delcuse !

                Une inconnue.

                • Le Son-Culotte 13 octobre 2008 22:38, par lol
                  dis donc je viens de tomber par hasard sur ces échanges, et vraiment monsieur "De Delcuse "j’aimerai savoir : QUAND AVEZ VOUS FAIT L AMOUR POUR LA DERNIERE FOIS ? Car vous m’avez l’air totalement tendu du string, ou plutôt je pense que vous portez des gros slips kangourou... pas bo le slip tendu sur une vieille fesse défraichie et toute plate à force de rester assise.. vous allez surement me taxer de pauvre femelle vulgaire et sans autre argument que l insulte, et bien ouais j ’assume : mais au fond vos pseudo délires philosophique sur Kenny on s’en balance, parce que l important voyez vous c’est l’émotion, le frisson et Kenny moi elle me touche en pleine âme, pourtant j ai jamais squatté, jamais vraiment galèré, mais l’intelligence du coeur, la faculté de se mettre à la place de, et de se mettre en danger histoire de mieux saisir la violence et la révolte de nos générations, la colère de subir un monde qui nous dépasse, l’ envie de changer, et d’être ensemble... bref, j’use mon clavier à rien du tout, et votre site c’est de la branlette pseudo intellectuel, alors j’ai la reponse à ma question... Lolita
                  • Le Son-Culotte 14 octobre 2008 11:32, par regis duffour

                    Chère Séverine,

                    Vous avez le privilège d’accueillir la sottise de femelles... C’est un grand privilège... Le dernier commentaire est édifiant. Débile, haineuse et contente de l’être. Les commentaires sont de plus en plus débiles, de plus en plus haineux, de plus en plus méprisants. De plus en plus minables. Vous comprenez pourquoi vos grandes messes émotionnelles nous attristent et nous inqiètent. La dénommée lolita par exemple prétend exécrer un monde dont elle est imprégnée : elle hait l’homme, elle hait l’homme vieux, elle hait l’intelligence. Connaît-on de discriminations plus fascistes ? Que vous faut-il de plus ? Plus défilent les commentaires plus mon doute sur la sincérité de Kenny Arkana et de son public se change en certitudes ; la certitude la plus terrifiante du siècle : la bêtise crasse. C’est une grande réussite le féminisme à ce prix... Je suis bien le premier à le regretter. Que Gilles Delcuse y soit aller sans ménagements, formels, le fond n’était pas à l’identique, il était d’un usage intéressant. On aurait pu s’attendre à des réactions d’une autre dimension.... J’espère que vous avez vous-même sur ce qui se passe bien du recul...

                    régis duffour

                  • Le Son-Culotte 14 octobre 2008 11:38, par regis duffour
                    Je précise que ce n’est évidemment pas par une sorte de stupide solidarité masculine que je me porte plus volontiers au côté de Gilles. Sur le fond je suis de son avis. De plus j’exècre le lynchage. Et il y a peu de différences entre les talibans qui lapident la femme adultère et ces femmelles qui lynchent gilles. Il suffirait de leur donner l’opportunité de le faire.
                • Le Son-Culotte 15 octobre 2008 14:15, par satya

                  amusante votre réaction :) vous voulez le sauver de quoi au juste ?

                  je lis ces ébats et je pensais bien au contraire que gilles utilisait une méthode fameuse que brel a si bien chanté : "quand on a que l’amour pour parler aux canons"

                  car mesdames, mesdemoiselles - (j’ai du mal avec mes soeurs car je n’ai pas l’esprit de famille et ma soeur était une mégère bête et cruelle, et oui les deux vont toujours de pair), vous faites preuve de tant de haines, d’intolérances, d’étroitesse d’esprit ! comment cela se fait-il ?

                  qu’est ce qui vous fait donc si "peur" que gilles exprime ? ses différences ou ses désaccords avec vos propos ?

                  bon, il n’est pas d’accord avec vous et il argumente à sa façon tout simplement.

                  quelqu’un d’autre a relevé également la contradiction entre les textes utilisé par kenny arkana et ses nikes : symbole puissant s’il en est de la mondialisation du capitalisme qu’elle décrie tant... moi même, je suis allée sur son site lire un peu et l’écouter, mais elle ne m’a pas intéressée : bien trop commerciale pour moi ; elle enchaine des mots et des phrases sans aucune épine dorsale, elle surfe sur l’air du temps depuis l’extérieur et non pas depuis son intérieur. bref, je ne suis pas fan non plus, mais, sa présence et ses commerces de chansons ne me gênent pas plus que cela non plus, juste une autre histoire commerciale qui passera.

                  mais dites moi depuis quand les différences sont devenues des "personnes" à juger voire abattre, de quelles valeurs parlez vous ?? des valeurs marchandes ?? vous semblez réagir comme si gilles avait osé toucher à un veau d’or que vous adorez ? votre besoin de déités est-il si important ?

                  je suis femme et heureuse de l’être, j’ai dû bien souvent me battre contre les morales conformistes et oppressantes et pas seulement d’hommes mais aussi d’autres femmes soumises et embrigadées, plus elles étaient soumises et plus elles étaient violentes et agressives, mais parmi les nombreuses choses que j’ai pu apprendre dans ma vie, c’est bien justement que mon être femme m’incite naturellement au contraire à l’ouverture, à la largesse d’esprit, à l’écoute, la reconnaissance et la jouissance des diversités et des différences ; à la générosité..

                  pourquoi vous figer dans une telle pauvreté d’esprit et d’émotions et refuser les échanges ? avez vous donc tant besoin de détester, de hair ? vous sentez vous donc si faibles en vous pour réagir ainsi, car il s’agit bien en effet de réactions. les arguments de gilles sont-ils si éloignés de vos mondes ?? pourquoi donc vous auto limiter, vous restreindre, vous réduire ??

                  je vous invite vraiment à essayer d’élargir vos lectures des propos qui sont exprimés et je vous offre un petit cadeau en passant, elle s’appelle casey et elle fait du rap aussi mais de grâce n’en faites pas une autre "déité" (star) ;) bien cordialement.

                  Voir en ligne : http://www.robin-woodard.eu/

                  • Le Son-Culotte 15 octobre 2008 17:06, par Séverine Capeille
                    Un article au sujet de Casey est déjà sur Sistoeurs : http://www.sistoeurs.net/spip.php ?article287
                  • Le Son-Culotte 16 octobre 2008 00:05

                    Mais d’où qu’elle sort encore celle là ?

                    Christie

                    • Le Son-Culotte 16 octobre 2008 11:42, par satya

                      celle là et bien elle sort, comme vous tous et toutes du ventre de sa mère :D :D

                      et oui, il faudra bien vous y faire un jour, mais sur le net et dans la vie il existe vraiment une immense diversité de personnes différentes et qui pourtant ont tous et toutes le sang rouge et des membres plus ou moins identiques et qui ne pensent pas forcemment comme vous voire pas du tout !!

                      allez bonne journée :)

                      ps : le lien que j’ai mis en cadeau ne concernait pas un article sur casey mais c’est la vidéo d’une de ses chansons.

                      • Le Son-Culotte 17 octobre 2008 16:34, par régis duffour

                        On écoute K.A parler de révolution, on la fait ensemble pendant les deux heures de concert et puis on rentre chez soi... Il y a deux choses à ne pas confondre. La révolution et le devenir révolutionnaire des gens. Les gens qui écoutent Arkana n’apprennent rien et ils sont mêmes déportés sur le mensonge (son soutien à Besancenot et au Che). c’est parce qu’ils n’apprennent rien qu’elle a d’ailleurs du succès. Ces gens là ne veulent pas un devenir révolutionnaire personnel, ils se croient révolutionnaires instatémment du moment qu’ils écoutent quelqu’un qu’ils comprennent, quelqu’un qui leur parle de révolution. Cela dit je ne nie pas la souffrance et les espoirs correlés de chacun et les raisons de cet engouement je les comprends.

                        Puis on rentre chez soi.... Sauf que rien n’a changé. Ou pas grand chose. Pour KA c’est tout bénéfice, elle a vendu des places et des disques, elle est aimée... Pour les autres le "profit" est minime. Ils ont l’impression que quelqu’un de connu les aime et les reconnaît. Or la révolution ce n’est pas pour le seul profit d’une minorité et sur une ambiguïté quand à l’amour de ces privilégiés pour leurs ouailles. Parce qu’on retombe alors (comme c’est étrange) sur l’autoritarisme et la cruauté du Che pour ses hommes...

                        "L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé (1) (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit" Debord, thèse 30 de "La société du spectacle"

                        Pour le reste KA si elle est sincère est une ignorante (cf Che), dangereuse à ce titre, avec la figure du Che surtout. Si elle n’est pas ignorante c’est je crois plus grave parce que le Che ne plaisantait pas.

                        Ainsi du moment qu’on accepte notre opinion sans nous insulter et du moment qu’on conçoit sur KA des réserves, on ne s’aliène pas. En revanche quoiqu’elles écoutent KA, celles qui l’ont ici défendu, en insultant, en haïssant Gilles, sont aliénées. Elles sont des contre-révolutionnaire.

                        • Le Son-Culotte 17 octobre 2008 17:44, par Laet
                          Non mais Là, c’est l’pompon ! Sévy arrête le massacre PLEASE...
                          • Le Son-Culotte 17 octobre 2008 18:57, par Séverine Capeille

                            En effet, ces 53 messages ( !) suffisent à prouver (mais était-ce nécessaire ?) l’incroyable préférence des Hommes (avec un grand H) pour le sanglant.

                            Je ne validerai plus les messages postés ici à partir d’aujourd’hui.

                            Je terminerai juste par une réflexion de Bernanos (rappelons-nous que d’autres livres existent à part "La société du spectacle" de Debord) qui disait au début du XXème siècle :

                            "L’heure viendra où, dans un monde organisé par le désespoir, prêcher l’espérance équivaudra tout juste à jeter un charbon enflammé dans un baril de poudre".

                            Comprenne qui pourra....


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