26 décembre 2010, par Lydia Maleville
Doucement en lenteur et silence,
Mon corps revit, paresseux, dénudé,
Voluptueuse nonchalance.
Engourdie, j’inspire, sensualité,
L’odeur suave, douce, ô combien
De ton corps près du mien.
Je suis torpeur, tranquille,
Dans notre couche tiède, passive, floue.
Je suis oiseau dans sa coquille,
Au creux de notre moelleux lit doux.
Si peu, je m’étire, je m’allonge.
Ta respiration lente est profonde,
Dans la douceur du matin sombre.
La fenêtre claire est en coton
La rue vide résonne, (...)