Chères Sistoeurs,
J’aimerais, comme dans le Coran, bouger les montagnes qui semblent immobiles, dare un futuro al passato et marcher un peu avec vous dans les rues de Paris, Lyon, Marseille ou Besançon…
Ici à Bangkok, je ne fais que vibrer. Chanter. Cantare. Et pendant ce temps j’écris : "De moi, tu ne retrouveras que la couleur d’un pied suspendu au-dessus du vide et le tralala qui m’habille quand je ne le suis pas". Voilà le début du premier chapitre d’un prochain roman. En attendant, j’écris le précédent et je termine celui d’avant.
Aujourd’hui on fête les dix ans de Sistoeurs. Je suis émue, je pense à Séverine en écoutant un air de Julia Stone. C’est doux comme des caramels thaïs. 10 ans c’est une histoire, une vie entière pour certains… Alors voilà. Je n’ai pas eu le temps d’écrire un poème ou un texte. À la place je vous envoie cette carte postale de Bangkok où la nuit tombe quand vous déjeunez encore, où la moiteur est comme une présence, sur la peau. Ici, à un de ces jours si vous voulez. Sistoeurs for ever !
Mireille
Sur un air de musique
et un joli paysage :